« J’ai commencé le feldenkrais il y a 4 ans, sur les conseils d’une amie qui me disait : « vas-y, essaye, je suis sûre que ça te plaira ». J’ai essayé en faisant un énorme effort, parce que je n’aime pas trop les cours collectifs. Je n’avais jamais réussi à être régulière pour aucune activité, et là, pour la première fois de ma vie je continue année après année avec toujours plus de plaisir et d’enchantement. Chaque séance me fait un bien fou, autant physiquement qu’intellectuellement. Bien sûr il y a un effet de détente, mais quelques mois après avoir commencé j’ai de nouveau eu envie de découvrir comme une enfant de 6 ans, de l’énergie s’est mise à sortir de moi, alors que je n’ai jamais été sportive, j’ai eu envie de laisser mon corps bouger, se dépenser. La pratique du feldenkrais m’a réveillée : réveillée à mon corps endormi et mou, mais aussi réveillée à la conscience de mon corps. C’est peut-être ce que je trouve le plus passionnant : j’ai un corps qui peut faire des choses que je ne soupçonnais pas, qui peut avoir du plaisir dans le mouvement, qui m’apprend des choses sur moi même. Une autre chose très importante, dans mon attrait pour cette pratique, est qu’il n’y a pas de modèle à copier, de mouvement parfait à atteindre, mais il y a à se découvrir soi le plus délicatement et respectueusement possible. Et ce n’est pas si facile, parce que c’est quelque chose qui va à l’encontre de tout ce que notre société véhicule : faire lentement, avec douceur pour soi même, ne pas « réussir », laisser sa volonté, sa force mentale en dehors de tout ça, s’écouter, ne pas se faire mal en forçant ne serait ce qu’un tout petit peu… Bref j’adore ça. Je me sens mieux dans mes baskets, je me sens plus vivante, je me sens mieux avec les autres aussi. » Cécile, paysagiste