Etre invitée à me mouvoir
avec bienveillance (comme j’aime Nathalie quand vous dites « S’il vous Plait »,)
sans être corrigée,
sans devoir regarder, reproduire, mimer,
sans jugement,
être en confiance donne confiance.
Devenir libre (de ses mouvements) rend libre.
D’infimes mouvements, sensations, vibrations,
qui permettent d’aller de surprises en surprises,
de découvertes en découvertes,
petites et grandes,
un réajustement délicat, précis, minutieux, précieux.
Un ami qui ne m’a pas vue depuis longtemps et qui en m’ouvrant sa porte,
me dit, surpris et non moqueur :
« Ah tu as grandi ! » (j’ai 50 ans)Sentir exactement cela, au sens propre comme au sens figuré.
Ne serait-ce que le début (du début du début…) de la connaissance de son corps
dissout les peurs dans la solidité du squelette.